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dimanche 17 décembre 2017

Robert Pattinson dans le magazine DeadLine

Un nouveau photoshoot à venir pour notre plus grand plaisir !!!!

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Traduction :
Robert Pattinson n'a jamais cessé d'être intéressant. Souvent décrit comme "le gars de Twilight", depuis que cette saga de vampire ado s'est terminée, il a refusé de suivre le chemin facile d'une jeune star. Au lieu des valeurs sûrs familières, il s'est tourné vers David Cronenberg, David Michôd et Werner Herzog pour des rôles qui poussent son sens artistique. Et cette année, il brille dans Good Time qui a fait sa première à Cannes, des Safdie Brothers qui étaient peu connus avant, un film qui lui a demandé plus que ce qu'il a pu faire avant. Le résultat : une des meilleures performances de sa carrière.


Vous avez contacté les frères Safdie après avoir vu une photo d'un de leur film, et rien d'autres. Est-ce exact ?
C'était une photo d'Arielle Holmes d'Heaven Knows What. Il y a quelque chose à propos de cette photo. J'adore l'expression de son visage. J'étais certain que ça allait dire qu'ils étaient des réalisateurs tchèques ou quelque chose comme cela, mais ensuite de découvrir qu'ils viennent de New York... Mon ami Brady Corbet connaît tout le monde à New York donc il m'a mis en contact et je leur ai envoyé l'email le plus extraordinairement enthousiaste, en gros je disais, "Je suis intéressé." Je veux dire, je ne les avais jamais rencontré et je n'avais même pas vu leur film. Je ne savais même pas s'ils avaient fait d'autres films à ce moment-là. Tout c'est passé en l'espace d'une demie heure.
Heureusement, la bande annonce d'Heaven Knows What est sortie une semaine plus tard et c'était incroyable. C'était exactement ce que je recherchais; je recherche ce niveau super haut d'intensité où on se sent punk et où il y a ce sentiment hors de contrôle. Josh et Benny ont les attitudes les plus phénoménales. Ils n'ont pas peur d'être énergiques et ils font vraiment des trucs et des prises audacieuses.
Il y a quelques personnes vous savez, quand vous montez dans une voiture avec eux, vous avez le sentiment que vous allez mourir dans la voiture. Ils conduisent si vite et on a l'impression qu'ils sont hors de contrôle. Si vous le faites suffisamment de fois, vous vous dites, "Oh, non, tu es juste un bon conducteur qui conduit très vite." Cela prend une seconde de réaliser que si vous cédez, vous n'allez probablement pas mourir. Vous pourriez. Mais vous pouvez également mourir si vous conduisez trop lentement également.

Les gens décrivent ce rôle comme un changement radical pour vous. Mais n'êtes vous pas simplement quelqu'un qui se réinvente ? D'aller de Twilight à David Cronenberg et Werner Herzog ce n'est pas exactement jouer la sécurité.
Je suppose que les autres choses que j'ai pu faire n'étaient pas contemporaines, je crois que c'est parce que le personnage est très identifiable, les gens se sont dit, "Oh." Les gens connaissent ce monde. Vous pouvez allez à New York et le voir et je pense que les gens ont trouvé cela bizarre que je vive cela. Si un rôle arrive et qu'on peut dire "Tu peux jouer ton propre rôle," peut-être que j'y trouverai du confort. Mais je ne pense pas que ma vraie personnalité traduise particulièrement un genre de personnage. Je n'ai pas vraiment de zone de confort. J'essaie toujours de faire l'opposé du dernier truc que j'ai fait. J'adorerai trouver si j'ai une zone de confort où retomber. Peut-être une personne anglaise incroyablement peu sûr d'elle et remplie de doute... Je ne sais pas combien de rôles de ce genre là existent [rires].

Mais peut-être que de vivre sur le fil du rasoir de l'inconnu est exactement ce pourquoi vous êtes fait. Que c'est votre zone de confort.
Ça l'est. J'ai toujours l'impression d'être sur le fil du rasoir. Je suis en quelque sorte attiré par des choses un peu bizarre. Si je décris l'intrigue de Good Time a quelqu'un je dirais, "C'est un gars qui a des problèmes mentaux et qui essaie de kidnapper son frère handicapé mental et ensuite ils braquent une banque ensemble immédiatement, et ensuite ils volent et essaient de vendre une bouteille de Sprite remplit d'acide liquide." Si quelqu'un me décrit quelque chose comme cela je me dirais sûrement, "Ça à l'air vachement bien."

Les frères Safdie vous ont envoyé vivre à Harlem avant le film ?
Oui, j'aime vraiment la façon dont ils travaillent. C'est comme cela que je veux travailler avec tout le monde, là où le travail ne s'arrête jamais. Ce n'est pas comme si vous pointiez à la fin de la journée. Même un an après l'avoir fini, nous en parlons encore et nous parlons du truc suivant. Ce niveau d'enthousiasme est vraiment contagieux. J'ai du mal quand vous travailler avec un réalisateur et que quand vous l'appelez quand il n'est pas sur le plateau et qu'il n'est pas dedans. Non, vous devez être tout le temps dedans.

Donc c'est une méthode d'immersion à la De Niro, Day-Lewis ?
Je ne sais pas vraiment comment faire cela. Vous travaillez avec ce que vous avez.
C'est impossible de complètement improviser. Tout le monde venait du Queens et quand les gens sont d'un même endroit ils parlent surtout de leurs expériences, et je ne savais rien. Vous devez en faire une partie du personnage. Quand quelqu'un vous questionne, vous finissez par prétendre être ce gars arrogant qui dit, "Non, je n'ai pas de lien avec toi. Juste parce qu'on est du même endroit ne veut pas dire qu'on est lié, donc arrête d'essayer de te rapprocher de moi." Connie est un peu comme cela avec tout le monde.
Les Safdie sont également de bons écrivains. Les dialogues m'avaient l'air authentique. C'est intéressant, mais pour l'improvisation, chaque ligne du scénario est dans le film. Pour avoir les dialogues nous allions partout. Donc nous avons beaucoup improvisé pour avoir les dialogues, mais les trucs improvisés ne sont pas dans le film, ça conserve la saveur.

Est-ce que l'un des avantages de faire une saga comme Twilight c'est de vous permettre de dire, "Ok, maintenant je peux vous aider à faire votre film," à des réalisateurs indépendants ?
C'est génial, et cela aide vraiment. Mais les réalisateurs avec qui j'ai travaillé récemment ont eu leur financement de toute façon. Cronenberg, Herzog... Good Time était la première fois où j'ai réalisé que l'argent venait de mon casting.
Après Twilight, je voulais vraiment partir et travailler avec des héros, qu'importe la taille du rôle. Avec les Safdie, je les place vraiment dans la même catégorie de gens avec qui je travaillais avant. Cronenberg, Herzog et ensuite eux.

Source  Via Via

Traduction : Sabine@therpattzrobertpattinson.blogspot.com

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